L’Association IM’PACTES et S.W.A.G. Studio : favoriser l’inclusion des jeunes par la danse urbaine

Date : 04/03/2024Écrit par Jeanne Guendoul L’Association IM’PACTES et S.W.A.G. Studio : favoriser l’inclusion des jeunes par la danse urbaine Depuis plusieurs mois, S.W.A.G. Studio mène un partenariat fort et engagé avec l’association IM’PACTES, qui accompagne des enfants et adolescents placés en foyers d’accueil à travers un soutien global : scolarité, santé, culture, développement personnel. Ensemble, ils ont imaginé un programme de 13 cours de danse à raison d’un par semaine, directement dispensés au sein des maisons d’accueil et répartis par tranches d’âge, afin de répondre au mieux aux besoins et aux rythmes de chacun·e. L’objectif est clair : utiliser la danse urbaine comme un outil d’inclusion, d’expression et de reconstruction, en créant un espace où ces jeunes peuvent se reconnecter à leur corps, à leurs émotions, et surtout aux autres. Par le mouvement, c’est une autre manière de se raconter, de se découvrir, et de construire un rapport plus apaisé et plus joyeux à soi comme au monde. L’association IM’PACTES : un accompagnement à 360 pour les enfants placés Créée en 2022 par la Professeure Céline Gréco, l’association IM’PACTES s’engage aux côtés des enfants, ados et jeunes adultes placés en foyers pour leur offrir un vrai coup de pouce à tous les niveaux de leur vie. L’idée ? Les accompagner de façon globale, avec une attention particulière portée à la santé, à la scolarité et à l’accès à la culture. Tout est pensé pour que ces jeunes aient toutes les chances de se construire, de s’épanouir et d’imaginer leur avenir. Pour ça, IM’PACTES propose des programmes adaptés à chaque âge : éveil artistique et soutien scolaire pour les plus jeunes, mentorat, stages ou activités culturelles (comme la danse ou la bibliothérapie) pour les ados, et un vrai pont vers l’autonomie pour les jeunes adultes, avec des aides matérielles, des ateliers pratiques et un accompagnement vers la vie pro. Grâce à cette approche complète et humaine, l’asso redonne confiance à des jeunes souvent mis de côté, en les plaçant au centre de leur propre parcours. Le programme Scolarité et Culture d’IM’PACTES Au cœur des actions d’IM’PACTES, le programme Scolarité et Culture joue un rôle essentiel pour ouvrir de nouveaux horizons aux jeunes placé·es. En combinant soutien scolaire personnalisé et accès à des activités artistiques et culturelles variées, ce programme vise à renforcer la confiance, soutenir les apprentissages et éveiller la curiosité. L’objectif n’est pas seulement de réussir à l’école, mais aussi de découvrir de nouvelles passions, de développer des compétences transversales et de nourrir l’envie d’apprendre. C’est dans cette dynamique que le partenariat avec S.W.A.G. Studio prend tout son sens : en intégrant la danse urbaine comme moyen d’expression, de lien et de construction personnelle, il vient enrichir ce programme en ajoutant une dimension corporelle, créative et collective à l’accompagnement des jeunes. Tout ce qu’on aime chez S.W.A.G. Studio ! Danse et expression de soi avec S.W.A.G. Studio Au sein de ce partenariat, la collaboration entre IM’PACTES et S.W.A.G. Studio repose sur une vision commune : celle d’un accompagnement bienveillant, à l’écoute des jeunes et respectueux de leurs singularités. Chez S.W.A.G., la danse n’est pas juste une pratique artistique — c’est un langage, un moyen d’exister autrement, en dehors des mots, des cadres scolaires ou des injonctions sociales. Cette approche fait écho aux besoins des jeunes accompagné·es par IM’PACTES : besoin de sécurité, de valorisation, de lien à l’autre. Grâce à des ateliers pensés par tranches d’âge et animés dans les maisons d’accueil, la danse devient un outil pour se reconnecter à son corps, exprimer ses émotions et reprendre confiance en soi, tout en expérimentant la dynamique du collectif. Chaque séance est un espace de respiration, de créativité, mais aussi de construction identitaire, où chacun·e peut s’affirmer à son rythme, dans un cadre respectueux et stimulant. Construire son rapport au monde à travers la danse Danser, c’est bien plus que bouger : c’est habiter son corps, rencontrer les autres, et peu à peu, trouver sa place dans le monde. Pour les jeunes accompagné·es par IM’PACTES, souvent confronté·es à des parcours de vie bouleversés, la danse offre un espace rare : celui où l’on peut se sentir libre, vu·e, écouté·e sans jugement. À travers ce partenariat avec S.W.A.G. Studio, la danse devient un outil de reconstruction et de projection, un moyen de retisser des liens – avec soi, avec les autres, et avec l’environnement qui nous entoure. En bougeant ensemble, en apprenant à se coordonner, à s’observer, à improviser ou à créer, ces jeunes redéfinissent peu à peu leur rapport à l’altérité et à la société. Ils et elles découvrent que le monde peut être un terrain d’expression, de respect et de confiance — et que leur place en fait pleinement partie.
Danse et Handicap : S.W.A.G. Studio lance un nouveau programme social avec OSE France

Date : 04/03/2024Écrit par Jeanne Guendoul Danse et Handicap : S.W.A.G. Studio lance un nouveau programme social avec OSE France La mission de S.W.A.G. Studio est de faire de la danse un vecteur d’inclusion. Jusque-là, cela signifiait surtout intégrer et valoriser des danseurs·ses étrangers, nouvellement arrivés en France et renverser le rapport aidant-aidé ou bénéficiaire-donateur via leur rôle de professeur : ce sont eux·elles qui nous apprennent la danse, le S.W.A.G. Depuis 2023, nous avons creusé notre mission d’inclusion par la danse en nous concentrant plus seulement sur les professeurs, mais aussi sur les élèves. Parce que tous les publics ne peuvent pas venir à S.W.A.G. Studio prendre un cours de danse, nous avons conçu des programmes sociaux, pour faire bénéficier de la danse à des publics vulnérables, comme les femmes isolées, les personnes en situation de handicap, les enfants placés. Depuis octobre 2024, S.W.A.G. Studio écrit une belle histoire humaine en partenariat avec l’association OSE (Œuvre de Secours aux Enfants) dans le cadre d’un projet artistique et social : proposer des cours de danse hebdomadaires à un groupe de jeunes filles en situation de polyhandicap mental, âgées de 8 à 25 ans. Chaque semaine, en petits groupes, elles ont pu explorer les univers vibrants de la danse afro et de la danse électro, encadrées par Soumaila et Roma, deux professeurs de l’équipe de S.W.A.G. Studio. Ce projet n’avait pas seulement pour ambition de transmettre une technique ou de faire bouger les corps. Il visait avant tout à créer un espace d’expression, de confiance et de liberté, où chacune pouvait se (re)découvrir, affirmer sa présence et créer du lien avec les autres à travers le mouvement. Poli-handicap mental et danse : une équation réussie Dans le cadre du projet OSE, la danse a prouvé qu’elle est bien plus qu’une discipline physique : elle devient un véritable outil d’éveil, de reconnexion à soi et au groupe, particulièrement pour les jeunes filles en situation de poli-handicap mental. Les bilans de fin de projet dressés par la psychomotricienne de l’équipe dénotent tous d’une nette progression des interactions sociales des jeunes filles, mais aussi d’une amélioration du traitement cognitif. Grâce à une approche adaptée et inclusive, les ateliers de danse permettent à ces jeunes de s’exprimer librement, en utilisant leur corps comme moyen de communication, tout en favorisant leur bien-être émotionnel et social. À travers ces cours de danse, chaque participant·e est amené·e à surmonter ses propres barrières, qu’elles soient physiques ou psychologiques. La danse se transforme en un véritable vecteur de confiance en soi, et à travers chaque mouvement, les participantes. Danse, motricité et cohésion de groupe Les ateliers de danse proposés dans le cadre du projet OSE ont eu un impact considérable sur la motricité et la cohésion de groupe des jeunes participantes. En explorant la gestuelle de la danse, elles ont développé une meilleure coordination corporelle, renforcé leur équilibre et acquis de nouvelles compétences motrices. Mais au-delà des progrès techniques, c’est la dimension collective de l’expérience qui a véritablement marqué ces ateliers. Travailler ensemble, en petits groupes, a permis aux jeunes filles de tisser des liens de solidarité, d’écoute et de respect mutuel, chacun·e s’exprimant de manière subjective selon les capacités de chaque personne. La danse, en tant qu’activité collective, les encourage à dépasser leurs différences, à mieux comprendre et accepter les autres, tout en renforçant leur confiance en soi et leur capacité à coopérer. Chaque mouvement partagé, a contribué à renforcer leur esprit de groupe, créant un environnement propice à l’entraide et à la convivialité. Nos programmes Danse et handicap : quelles perspectives ? Aux vues des beaux moments passés et de l’engouement des jeunes filles accompagnées par S.W.A.G. en 2024, OSE nous a fait confiance pour une nouvelle saison. Cette fois-ci, le projet est destiné à de nouveaux enfants en situation de handicap moteur, dont 3 enfants en fauteuils. Ce type de projet nous anime et nous donne de la force pour continuer à faire danser le plus de gens possible ! Nous souhaitons pouvoir toucher le plus de types de publics possibles, seniors, femmes isolées, personnes à mobilité réduite,… Nous nous sommes cette année engagé dans un autre projet social avec l’association IM’PACTES qui œuvre pour l’accompagnement des enfants et adolescents placés en foyers d’accueil. Bien plus qu’un studio de danse, nous souhaitons partager la danse sans frontières ! SHARE WHAT ART GIVES
S.W.A.G. Outside Marseille 2025: Danser contre l’exclusion

Date : 04/03/2024Écrit par Jeanne Guendoul S.W.A.G. Outside Marseille 2025: Danser contre l’exclusion Parce que le repos ne nous connaît pas, et que la politique anti-immigration s’envenime dangereusement, nous avons souhaité riposter comme nous savons si bien le faire, en dansant ! Après deux éditions sensationnelles à Paris en 2023 et 2024, S.W.A.G. Outside revient cette fois-ci à Marseille le 27 avril prochain. Notre objectif ? Rassembler les foules par la danse et diffuser le plus fort possible notre message : SHARE WHAT ART GIVES. La diversité, la multiculturalité et la force du talent au service de l’inclusion, c’est tout ce que l’on souhaite pour notre société. Et rien n’est mieux que de célébrer l’art, la danse et l’engagement autour d’un événement populaire en plein cœur de Marseille, La Plaine ! Shows de danses urbaines, workshops, prises de parole, village associatif, street market et DJ Set, on vous a concocté un programme de dingue. Alors, notez bien dans vos agendas que le 27 avril prochain, c’est S.W.A.G. Studio qui retourne votre dimanche ! Un événement artistique et militant sur la Plaine Pour cette édition marseillaise, nous investissons un lieu public emblématique de la lutte pour les droits humains, la Plaine. Terre promise de l’antifascisme, la Place Jean Jaurès est un véritable carrefour des origines et des couleurs, un terrain de rencontre et d’échange, où le militantisme tient une place centrale. S.W.A.G. Outside est un événement à la fois artistique et militant qui souligne l’importance et l’impact de la multiculturalité dans nos sociétés, et nous avons choisi le prisme de la danse pour illustrer ce pouvoir. Car la danse a une arme secrète, elle se propage aussi vite qu’une maladie virale. À travers S.W.A.G. Outside, nous souhaitons offrir un espace d’expression où la danse devient un moyen de sensibilisation et de plaidoyer pour l’accueil des étrangers et la valorisation des différences culturelles. En ces temps où les débats sur l’immigration sont vifs, il est essentiel de rappeler que la diversité est une richesse et que l’art peut être un vecteur puissant de changement social. Lutter contre une politique migratoire qui met à mal le vivre ensemble Dans un contexte où les politiques migratoires deviennent de plus en plus restrictives, des milliers de personnes en exil se retrouvent marginalisées, privées de droits fondamentaux et reléguées aux marges de la société. Cette approche sécuritaire, loin de favoriser le vivre ensemble, alimente les peurs, les discriminations et les divisions. Avec l’événement S.W.A.G. Outside, nous souhaitons réaffirmer que la diversité est une richesse, et que l’inclusion passe par des espaces de rencontre, de dialogue et de création partagée. En donnant la parole à ceux qu’on entend trop peu, en valorisant les talents issus de parcours migratoires, nous affirmons qu’une autre vision de la société est possible, une vision fondée sur l’accueil, la solidarité et la reconnaissance mutuelle. https://www.youtube.com/watch?v=gtkiFWZdhBk La danse comme outil de lutte et d’expression Bien plus qu’un simple art du mouvement, la danse est un langage universel qui traverse les frontières, les cultures et les barrières sociales. Elle permet de dire l’indicible, de canaliser les colères, de célébrer les identités multiples et de revendiquer des droits. Dans l’espace public, danser devient un acte politique : occuper la rue avec nos corps en mouvement, c’est revendiquer notre place, notre dignité, notre humanité. La danse se fait manifeste : elle raconte des histoires d’exil, de résilience et de fraternité. Elle unit celles et ceux qui refusent de se taire face à l’injustice, et qui choisissent de s’exprimer autrement — par le rythme, par l’émotion, par la présence. S.W.A.G. Studio, un studio de danse inclusif en plein Marseille Au cœur de Marseille, en plein milieu du Vieux-Port, S.W.A.G. Studio s’affirme comme bien plus qu’un simple lieu d’apprentissage artistique : c’est un espace vivant, engagé, profondément humain. Ici, la danse n’est pas réservée à une élite ou à une esthétique dominante — elle est ouverte, libre, accessible à toutes et tous, quels que soient l’âge, l’origine, le genre ou le parcours. En cultivant la bienveillance, l’écoute et la mixité, le studio accueille une grande diversité de corps, de styles et d’histoires. Il devient un refuge pour s’exprimer sans jugement, pour créer du lien, et pour faire émerger une communauté soudée autour de valeurs fortes : respect, inclusion et joie de danser ensemble. Et c’est là notre plus grande force et notre plus grande fierté, une communauté soudée et ultra-diversifiée ! Le programme de la journée S.W.A.G. Outside Marseille Pour cette première édition marseillaise, nous avons voulu nous surpasser pour vous proposer un max d’activités variées. Nous avons invité différentes structures et assos engagées pour la défense des droits des personnes exilées, la multiculturalité, l’hébergement citoyen, mais aussi des danseur.es, artisans, tatoueurs, etc… En bref, un panel d’acteurs militants et d’artistes, avec nous tout l’après-midi ! Des acteurs·rices marseillais·es engagés pour l’accueil des étrangers Marseille, ville-monde et terre d’accueil, est aussi un véritable laboratoire de solidarité. À l’occasion de S.W.A.G. OUTSIDE, plusieurs collectifs et associations marseillaises engagées seront présentes pour partager leurs actions et leurs visions. Parmi elles : Yes We Camp, qui transforme les lieux en espaces d’hospitalité et de lien social ; Kipawa, qui accompagne les jeunes en exil dans leur insertion artistique et professionnelle ; Chapitre 2, qui œuvre à la reconnaissance des parcours migratoires par la narration et la transmission ; ou encore Singa et Les usagers de la PADA, qui facilitent les rencontres et l’hébergement solidaire. Ramina et SOS Méditerranée seront également là pour rappeler les réalités du terrain, l’urgence de l’accueil et l’importance d’agir ensemble. Par leur présence, ces acteurs affirment qu’une autre approche de l’hospitalité est possible, fondée sur l’humain, la dignité et le vivre-ensemble. Des workshops et shows de danse Cette nouvelle édition de S.W.A.G. OUTSIDE fera vibrer l’espace public au rythme des danses urbaines et afro-diasporiques. Au programme : des shows explosifs de Twerk, Raggaeton, Break, House, Afro et Waacking, portés par des artistes passionné·es, engagé·es venus du monde entier, qui constituent l’équipe des professeurs de S.W.A.G. Studio. Ces
Cours de danse afro à Marseille

Date : 04/03/2024Écrit par Jeanne Guendoul Cours de danse afro à Marseille : l’ambiance S.W.A.G. Studio Célébrant la vie, la résilience et la joie, un cours de danse afro est une occasion de lâcher-prise tout en se défoulant dans une ambiance bouillonnante. À la fois cathartique, ultra-dynamique, conviviale, et extrêmement contagieuse, la vibe de la danse afro a su conquérir le monde, et c’est tout à fait mérité ! La danse afro émane d’une fusion de différentes danses traditionnelles africaines, et fait vivre ainsi des cultures ancestrales, le tout dans une énergie fidèle à ses racines. À S.W.A.G. Studio Paris, l’Afro est la discipline qui nous a fait connaitre, avec le très solaire Soumaila. À Marseille, c’est Sidibé qui prend le relais, et niveau énergie, il n’est pas en reste ! La multiculturalité compte parmi les plus grandes ressources de la cité phocéenne, et nous avons voulu la mettre en valeur dans chacun de nos cours. La danse afro est une discipline star des danses urbaines. Ses origines afro-descendantes ont influencé une bonne partie de ces disciplines d’abord souterraines, et s’est muée en véritable tornade mondiale après une explosion sur TikTok en 2020. C’est aujourd’hui une danse que l’on retrouve dans énormément de sphères artistiques, et pourtant ses influences ne sont que très peu plébiscitées. À vrai dire, il faudrait même parler des danses afro et non pas de la danse afro comme d’une entité singulière. Enseignée par Sidibé, notre nouveau talent venu de Guinée, le cours de danse afro explore l’énergie créatrice de chacun à travers un rythme frénétique et des sons tous plus enjaillants les uns que les autres. Notre cours de danse afro est fait pour les débutants, on y travaille une chorégraphie, mais aussi la gestion de son énergie pour apprendre à lâcher prise et à s’amuser sans réserve. Découvrez toute la richesse de la danse afro dans cet article et venez la testez dans notre studio de Marseille tous les mercredis de 20h30 à 22h. La danse afro : un même terme pour un nuancier de styles Le terme de danse afro est assez générique si l’on considère la multiplicité des influences et pratiques de la discipline. La danse afro est un art ancestral qui renvoie à de nombreuses cultures africaines. On retrouve énormément de styles différents, et cela dépend généralement du ou de la professeur.e. Entre le Ndombolo du Congo, le Coupé Décalé de Côte d’Ivoire, le Azonto du Ghana, l’Amapiano d’Afrique du Sud (on vous passe la liste complète qui est très longue), la danse afro s’est forgée une identité commune, tout en cultivant ses origines plurielles. Le point commun entre toutes ces ethnies et cultures ? La dimension expressive de la danse. Chaque move porte en lui une histoire bien particulière, qui traduit des émotions, des moments de vie, c’est une danse très humaine qui s’impose comme le miroir de rites et de traditions des nombreux peuples du continent africain. Elle est l’expression d’une riche diversité de styles et de mouvements, influencée par les spécificités culturelles, historiques et sociales des régions dont elle est issue. La danse afro moderne est d’une incroyable richesse humaine et culturelle. C’est une danse qui rassemble et qui propage la joie, n’importe où dans le monde… Les diasporas africaines : acteurs de la propagation de la danse afro Les diasporas africaines jouent un rôle central dans la popularité de la danse afro. Sa diffusion et son évolution à travers le monde n’auraient jamais eu la même résonance sans ces communautés engagées pour la protection de leurs cultures. L’esclavage a eu un immense impact sur la préservation des différentes cultures africaines. Les populations africaines déportées en Europe et aux États-Unis ont emporté avec elles leurs traditions, leurs rythmes et leurs danses. Au fil du temps, et un peu partout dans le monde, ces pratiques culturelles se sont incorporées aux cultures locales. Dans les États-Unis, les Caraïbes, l’Europe et d’autres régions, la pratique de la danse a commencé à se faire une place, d’abord dans la rue, puis progressivement de manière plus officielle. C’est comme ça que l’on a vu petit à petit naître des styles hybrides comme la samba au Brésil au début du XX em siècle, le Hip-Hop aux États-Unis dans les années 70, ou encore le Dancehall en Jamaïque au début des 80’S. Aujourd’hui, à travers l’essor des réseaux sociaux mais aussi de la mondialisation, les danses afro (qu’il s’agisse de styles traditionnels ou modernes comme l’Afrobeat et le Kuduro) s’exportent encore plus largement, rendant hommage à leurs origines tout en répondant aux influences contemporaines. Les diasporas africaines continuent ainsi de tisser un lien vivant entre leurs racines et le reste du monde, faisant de la danse afro une expression universelle. https://www.youtube.com/watch?v=f-QAqk9MQBQ&t=8s&pp=ygUSc2lkaWJlIHN3YWcgc3R1ZGlv Influence de la danse afro sur d’autres danses urbaines Les mouvements de base de la danse afro, caractérisés par leur fluidité, leur puissance et leur rythmique uniques, ont inspiré des styles urbains plus modernes comme le Hip-Hop ou le Dancehall. Dans le hip-hop, on retrouve des éléments empruntés aux danses africaines traditionnelles, comme les frappes au sol, les mouvements de torse ondulés ou les isolations corporelles. Ces influences sont particulièrement visibles dans des styles comme le Popping ou le Krump, qui mettent en avant une énergie brute et une forte expressivité. De son côté, le Dancehall jamaïcain puise directement dans les racines africaines, tant par sa musique que par ses moves. Le bruk out ou le whine, qui rappellent beaucoup les danses traditionnelles africaines, célèbrent la liberté et l’expression, en oubliant toute réserve. En évoluant et en fusionnant avec ces disciplines, la danse afro continue d’influencer les tendances mondiales. La communauté et la transmission dans la danse afro La danse afro est bien plus qu’une simple discipline artistique ; elle est profondément enracinée dans la notion de communauté et de transmission (un peu comme S.W.A.G. non ?…). Historiquement, les danses africaines étaient pratiquées à l’occasion de moments collectifs où chacun, quel que soit son âge ou son rôle dans la société, était invité
Cours de Heels à Marseille : libérer son énergie féminine

Date : 04/03/2024Écrit par Jeanne Guendoul Cours de Heels à Marseille : libérer son énergie féminine Alors que l’année démarre avec ses bonnes résolutions habituelles, ces « cette année je prends confiance en moi », pourquoi ne pas d’y mettre pour de bon ? Et si la danse Heels était le premier pas ? Et si vous veniez prendre un cours dans notre studio de danse marseillais ? De la grâce, de la confiance en soi, de la sensualité, de hauts talons et des sons qu’on a tous et toutes poncé avec joie au début des années 2000, la danse Heels est une discipline qui se veut captivante ! Inspirée par le Jazz, le Pole Dance, le Hip-Hop et même la danse orientale, c’est une technique qui explore de nombreuses références et qui peut donc être assez variée. Une seule constante, l’énergie féminine est à son maximum. La danse Heels est un art très lié à l’affirmation de soi, à l’empowerment, mais aussi à la revendication. On utilise son corps comme une arme, un objet d’expression, on cherche à attirer les regards et à séduire. Cette discipline est souvent prêtée aux femmes, mais les hommes sont tout à fait bienvenus dans les cours, et tout aussi aptes à faire de cette énergie féminine un levier pour leur propre confiance en eux. Le Heels permet de trouver ou de retrouver de l’assurance, de se découvrir sous un autre jour, parfois assez étonnant. Enseignée par Kenz June, notre professeure originaire de Tunisie, les cours de Heels se déroulent tous les jeudis de 20h30 à 22h à S.W.A.G. Studio Marseille en plein cœur du Vieux-Port, et on vous garantit une expérience surprenante, bien loin de votre zone de confort ! Que vous soyez timide, débutant.e, extraverti.e, venez libérer votre sensualité avec panache, l’expérience vaut le détour. La culture de la danse Heels, des influences vibrantes La danse Heels est une discipline riche et éclectique qui puise ses inspirations dans une multitude de styles et d’époques. À l’origine, elle s’inspire des cabarets et du jazz, cultures où la féminité et la sensualité tenaient une place centrale. Elle a ensuite évolué sous l’influence des danses urbaines, comme le voguing et le street jazz, pour devenir une discipline à part entière. Les clips de pop stars comme Beyoncé, Britney Spears ou Rihanna ont largement contribué à populariser ce style au début des années 2000, en le propulsant sous les projecteurs d’une culture plus mainstream. Aujourd’hui, la danse Heels est un symbole d’empowerment et d’inclusivité, où chacun peut s’exprimer à travers des mouvements audacieux et des chorégraphies exaltantes. Cette fusion d’influences offre une expérience artistique vibrante. La technique dans la danse Heels, cardio et précision Première particularité, le type de talon. Il doit être haut, assez fin, entre 8,5 et 11 cm, car c’est lui qui donne toute l’ouverture de la posture des danseur.ses. L’une des clés de la discipline est le gainage lors de l’exécution des mouvements. Bon on vous rassure, nous sommes un studio de danse inclusif, donc les talons de 2 cm sont aussi les bienvenues, et même les chaussettes, si vous avez besoin de temps pour démarrer ! La danse Heels allie puissance physique et élégance technique, nécessitant un travail rigoureux sur la précision. Et cette précision vous demandera de travailler votre cardio ! Chaque chorégraphie demande une maîtrise parfaite des mouvements, qui doivent être à la fois fluides et percutants, tout en étant exécutés sur des talons. Un vrai challenge qui requiert du travail. Le cardio joue un rôle essentiel pour maintenir l’énergie tout au long des séances, qui sont souvent intenses et éprouvantes, mais aussi tellement satisfaisantes ! Dans une chorégraphie, les transitions sont dynamiques et rapides, c’est ce qui fait que la danse Heels est si captivante. Par ailleurs, la précision est primordiale : chaque geste, des pivots aux poses finales, doit être exécuté avec un contrôle minutieux pour garantir un rendu esthétique et éviter les blessures. En somme, la danse Heels est un subtil équilibre entre endurance, coordination et finesse, un défi qui en fait une discipline aussi exigeante que gratifiante. https://www.youtube.com/watch?v=skprPitzXeA L’alter ego dans le Heels, un personnage clé dans les cours On le sait, les premiers pas en danse Heels peuvent se révéler éprouvant, et on ne parle pas de la technique, mais bien de l’attitude à adopter. Gagner en confiance est un combat de tous les jours qui peut être plus ou moins long selon les personnes. Dans le Heels, on demande aux élèves de se montrer avec assurance et confiance, et ce n’est pas une mince affaire ! Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la pratique du Heels donne du pouvoir, et c’est cette faculté qu’il faut exploiter à fond pendant les cours. Nous, on aime à se dire que lorsqu’on danse, on se crée un genre d’alter ego ultra-confiant qui met de côté toutes ses peurs et ses blocages pour avancer avec assurance. Fake it until you make it ! La danse est un exutoire, un moment pour soi où l’on se connecte à son corps indépendamment de ce que l’on a dans la tête. Alors amusez-vous, prenez-vous pour Beyonce dans Crazy ou bien pour une star du cabaret des années folles, un studio de danse est un espace hors du temps où chacun s’exprime comme il le souhaite, sans jugement ni regard hostile. Quelle tenue pour un cours de danse Heels ? Dans la danse Heels, une tenue bien choisie joue un rôle essentiel pour allier confort, sécurité et confiance en soi. Les vêtements doivent permettre une liberté totale de mouvement tout en étant ajustés pour éviter tout inconfort ou gêne pendant les chorégraphies. Des leggings ou shorts souples, associés à un haut près du corps, sont souvent privilégiés pour garantir un bon maintien et une silhouette élégante. Cependant, au-delà du côté pratique, la tenue est aussi une manière d’exprimer sa personnalité et son style. Alors n’hésitez pas à vous amuser et à exagérer, le moment doit être fun
Cours de Twerk avec S.W.A.G. Studio : la technique enfin rendue accessible aux débutant·es

Date : 04/03/2024Écrit par Jeanne Guendoul Cours de Twerk avec S.W.A.G. Studio : la technique enfin rendue accessible aux débutant·es Quand on vous dit Twerk, vous pensez probablement à Nicki Minaj remuant frénétiquement son imposant fessier à peine couvert de latex couleur lila. Et vous avez raison. Mais le Twerk est bien plus qu’une chorégraphie de clip, c’est un univers à part entière qui porte une vraie histoire et un vrai message. Des mouvements rapides et rythmés des hanches et des fessiers combinés à des vibrations bouillonnantes, le Twerk ne manque pas de susciter de vives réactions ! Régulièrement incriminée et relayé au rang de danse provocante sans profondeur, cette discipline peut parfois intimider les plus novices. Et pourtant, sa pratique offre de nombreux bénéfices, à la fois psychiques et corporels. À travers l’exploration de son énergie féminine, mais aussi d’un bon cardio, on ressort d’un cours confiant, prêt·e à passer une journée de ouf. Le Twerk est aujourd’hui une danse extrêmement plébiscitée, reprise par une multitude de mouvements culturels. Aussi stylée qu’amusante, la danse Twerk est un vrai exutoire qui permet de se reconnecter à son corps tout en prenant confiance en soi. Nous sommes super fières de vous proposer un cours de Twerk dans notre studio de danse marseillais tous les dimanches de 14h à 15h30. Enseigné par Yulia, notre nouvelle étoile ukrainienne (qui est moins ballerines que poom-poom short), ce cours vous promet de beaux moments de complicité et de dépassement de soi, le tout sur des sons tous plus entraînants les uns que les autres. Apprenez-en plus sur les origines du Twerk, sa technique, et ses vertus thérapeutiques dans cet article, et venez tester le cours dans notre studio à Marseille ! Le Twerk, une danse émancipatrice Miley Cyrus au Music Video Awards de 2013, Beyonce, Rihanna, ou encore Lizzo, Missy Elliott et bien d’autres artistes féminines pratiquent le Twerk pendant leurs shows ou dans leurs clips. Bien plus qu’une simple tendance popularisée par le Hip-Hop ou sur les réseaux sociaux, le Twerk est devenu un symbole d’émancipation pour de nombreuses femmes à travers le monde. Aujourd’hui redéfini comme une forme d’expression corporelle libératrice, le Twerk permet aux danseuses (et danseurs) de se réapproprier leur corps, d’affirmer leur confiance en eux·elles-mêmes et de célébrer leur sensualité sans complexe, bien loin des injonctions patriarcales. Plus qu’une danse, le Twerk devient un espace de revendication où la féminité, la force et l’affirmation de soi prennent le dessus sur les regards extérieurs et les stéréotypes. Des origines afro-descendantes Le terme Twerk naît d’une contraction du Twist et du Jerk, deux danses très pratiquées dans les années 60 aux États-Unis. Il est employé pour la première fois en 1993 par DJ Jubilee, un rappeur originaire de la Nouvelle-Orléans. On vous laisse admirer son clip (déso pour la qualité) où vous pourrez admirer les premiers twerks immortalisés par une caméra. https://youtu.be/oSCz5RP2gfY Mais les racines du Twerk remontent à bien plus loin que les années 90. Comme beaucoup de danses urbaines, il est très difficile de pointer précisément une influence plutôt qu’une autre, on trouve des similitudes dans quelques danses afro-descendantes que nous nous contenterons de nommer. Première team, le Twerk serait une extension du Mapouka, une danse ivoirienne qui a émergé au tout début des années 90 avant d’être censurée par le Conseil National de la Communication Visuelle. Deuxième team, le Twerk voit le jour à Harlem au sein des communautés afro-américaines adeptes du couper-décaler, un genre directement hérité des africains esclavagisés. Quoi qu’il en soit, le Twerk est clairement une danse afro-descendantes qui a été longtemps dissociée des autres danses en raison de son style jugé trop suggestif en Occident. Le Twerk, une force vibratoire mondiale Aidé par des artistes mondialement reconnu·es, le Twerk est aujourd’hui sorti de son coin, et a déferlé comme un raz de marée partout dans le globe. Au Brésil par exemple, le Twerk fait partie intégrante de la culture festive locale. Le Funk brésilien moderne, assez sulfureux il faut le dire, en a fait l’un de ses emblèmes, et les danseuses ne se gênent absolument pas en soirée pour bouger leurs fesses comme bon leur semble. Même chose du côté des Caraïbes, avec une culture de la danse très incorporée au quotidien des locaux. De l’Amérique latine à l’Europe, en passant par l’Afrique et l’Asie, cette danse dynamique a transcendé ses origines pour s’adapter à des contextes culturels variés tout en conservant son essence. Cette expansion mondiale témoigne de son pouvoir d’attraction, mais aussi de son rôle comme outil d’expression corporelle et de célébration des identités culturelles à travers le mouvement. L’énergie féminine au cœur de la pratique du Twerk Certain·es professeur·es soulignent souvent la résilience qu’apporte la pratique du Twerk aux élèves. Le fait de remuer toute la partie basse du corps et d’onduler son corps de façon sensuelle et affirmée produit un effet libérateur presque instantané. Dans certaines cultures africaines, le bas du corps est associé à une énergie féminine puissante contenue au niveau des organes sexuels. Fanny Sosa, performeuse de Twerk raconte : “Twerker permet de se connecter au chakra originel, il permet de se connecter à l’énergie Kundalini, qui se situe dans les parties génitales, dans votre utérus. C’est cette force sombre, humide et sexuelle qui a été diabolisée pendant des millénaires, et qui est un terreau fertile de spiritualités et de connexions”. Pas de doute, le Twerk est un outil d’exploration et de croissance spirituelle, un seul cours chez S.W.A.G. vous permettra de n’en plus douter ! https://www.youtube.com/watch?v=a3yTRmXTA9M Libérer son corps et son mental Les mouvements répétitifs et intenses des hanches aident les danseurs à se reconnecter à leur corps de manière instinctive et décomplexée. Chaque mouvement invite à abandonner les tensions, à lâcher prise et à se libérer des injonctions sociétales qui imposent souvent des normes de posture, de comportement, de mœurs. Quand on twerk, on explore sa sensualité dans un safe place où le jugement n’a pas sa place. Sur le plan mental, il offre une forme
Cours de Krump : la plus percutante des danses urbaines enfin rendue accessible aux débutants !

Des mouvements rapides et puissants, généralement rythmés par de lourdes percussions transcendantes, des émotions fortes et profondes parfois inspirées par la colère ou la frustration, mais aussi une large marge d’improvisation, le Krump est une danse qui se rapproche de l’exutoire.
Cours de hip-hop et langue des signes : lier le monde sourd et entendant à travers la danse

Date : 04/03/2024Écrit par Jeanne Guendoul Cours de hip-hop et langue des signes : lier le monde sourd et entendant à travers la danse Cette année, nous sommes super fières de proposer une discipline unique qui nous permet d’emmener plus loin notre définition de l’inclusion par la danse, le cours de hip-hop et langue des signes. Unique en France, le hip-hop et langue des signes est enseigné par Pierre Zeltner, un passionné de la culture hip-hop et de sa transmission, qui enseigne également le Litefeet débutant. L’objectif de ce cours est de créer du lien entre le monde des entendants et non-entendants en exploitant la richesse de la langue des signes en tant qu’outil de création et d’exploration dans la danse hip-hop. Sur la base de la langue des signes française (LSF), les mouvements prennent vie de différentes façons, parfois chorégraphiés, parfois improvisés, et toujours sujets à interprétation. Le hip-hop en langue des signes explore toute la richesse gestuelle du signe et s’en sert comme d’un levier à la communication entre sourds ou entendants. Ce cours est enseigné sous une forme ludique, permet de se familiariser avec les bases de la langue des signes, tout en évoluant dans la culture hip-hop. Dispensé avec passion et pédagogie, ce cours est une passerelle à la découverte d’un monde invisibilisé par nos sociétés, celui du silence. Le monde des sourds et malentendants, une communauté invisibilisée La surdité est un handicap visuellement imperceptible, largement dissimulé dans nos sociétés contemporaines. Réprimée et considérée pendant plusieurs siècles comme un mal à éradiquer, la question de l’intégration et de la considération des personnes sourdes et malentendantes se pose aujourd’hui comme une priorité pour les individus concernés. On compte 70 millions de sourds dans le monde et pas moins de 6 millions en France, ce qui représente environ 8 % de la population française. Les sourds en France, histoire d’une inclusion complexe D’abord opprimée par le mouvement oraliste du XIXᵉ siècle, les sourds et malentendants ont réussi à forger une vraie communauté soudée et liée par un langage spécifique. La Langue des Signes Française (LSF) est apparue comme un outil essentiel à l’intégration de ces personnes, leur permettant de communiquer, à la fois entre eux·elles, mais aussi avec le reste du monde. La surdité est encore trop souvent considérée comme une maladie, une déficience qu’il faut soigner et éliminer. Historiquement, la prise en charge de ce public a été marquée par une quête effrénée de la “norme” à travers la propagande des prothèses auditives et des séances d’orthophonie rééducative. Les jeunes sourds étaient alors séparés des entendants, placés dans des écoles spécialisées dont l’enseignement était focalisé sur l’apprentissage de l’oralisation. Bien que déjà pratiquée par une petite communauté, la Langue des Signes était totalement bannie de la pédagogie. Ce n’est qu’à partir des années 80 que les communautés sourdes, soutenues par des chercheurs en linguistique et autres spécialistes, initient des démarches pour la reconnaissance de la LSF en tant que langue à part entière. L’objectif est de valoriser la culture et l’identité sourde, mais aussi de faire partie intégrante de la société. Ce mouvement sera également soutenu par la création de structures comme l‘INJS (Institut National de Jeunes Sourds), mais aussi par des projets de recherche qui démontrent les avantages de la LSF pour le développement cognitif et social des enfants sourds. En 1989, la loi Fabius est votée à l’Assemblée, et autorise pour la première fois l’usage de la LSF dans les établissements spécialisés. Elle reste pourtant encore aujourd’hui très minoritaire, et la plupart des enfants sourds continuent d’être éduqués principalement par oralisation. Ce n’est qu’en 1996 que le Conseil Supérieur de la Langue Française reconnaît officiellement la LSF comme une langue, un pas symbolique vers une plus grande inclusion du public sourd. 2005 marque un tournant décisif en France pour les communautés sourdes. La loi du 11 février 2005 sur l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées reconnaît officiellement la LSF comme une langue à part entière et inscrit le droit à l’éducation bilingue (LSF-français) pour les enfants sourds. À partir de cette année-là, le système éducatif adopte une approche plus inclusive. Les enfants sourds sont beaucoup mieux accompagnés dans leur parcours scolaire, et sont intégrés avec plus de confort dans les classes entendantes. À ce jour en France, on compte 300 000 sourds pratiquant la langue des signes (aussi appelés “signants”). https://www.youtube.com/watch?v=RcPZdpcBGaY Les différents types de handicaps liés à la surdité La surdité peut revêtir différents manteaux, et aboutit à des handicaps qui ne nécessitent pas la même approche thérapeutique. Il est impossible de dichotomiser le monde sourd entre sourd·es et malentendant·es profonds et malentendants tout court, en raison des différentes formes de surdité qui relèvent chacune d’une réalité complexe. Le phénomène de surdité se distingue par type et degrés, bien au-delà de la figure caricaturale du “sourd-muet”, terme aujourd’hui très trivial puisque la surdité n’a rien à voir avec le mutisme. Il existe tout de même des personnes sourdes et muettes, mais elles restent très peu nombreuses. La majorité des sourds et malentendants peuvent oraliser, tandis que la majorité des muets peuvent entendre. Le monde des sourds est aussi riche que méconnu, encore beaucoup trop marginalisé malgré une culture et un mode de communication fascinant. La langue des signes : le corps au service de la communication Depuis la reconnaissance de la langue des signes par les systèmes éducatif et thérapeutique, la surdité s’est émancipée du monde des entendants en développant sa propre culture à travers sa propre langue, la Langue des Signes Française. Le corps est un terrain d’expression essentiel, qui a considérablement évolué au fil du temps. Déjà au XVIIIᵉ siècle, l’Abée de L’Épée, un prêtre conscient du potentiel de ce mode de communication, fonde la première école publique pour enfants sourds à Paris. La LSF a parcouru un long chemin avant de devenir une langue officielle, mais a permis à de nombreux sourds de sortir de l’isolement. Les mains sont l’élément principal de
Le Break Dance rendu accessible aux débutants avec S.W.A.G. Studio Marseille

Date : 04/03/2024Écrit par Jeanne Guendoul Le Break Dance rendu accessible aux débutants avec S.W.A.G. Studio Marseille Lorsque l’on entend parler de Break Dance (et qu’on y connait rien), on visualise tout de suite une belle bande de filles et garçons encasquéttés en train de creuser le bitume avec leur crâne. Et cette caricature n’est finalement pas si loin de la réalité, mais le Break Dance est bien plus diversifié et significatif que ça. Véritable pilier du mouvement hip-hop, le Breaking a eu un énorme impact sur la société américaine marginalisée des années 70 et 80, et s’est imposé au fil des décennies en tant que référence majeure dans le monde de la danse. Discipline acrobatique, aux mouvements de jambes rapides et saccadés, le Break Dance s’articule beaucoup autour de poses, dont certaines vraiment très physiques… La danse se pratique en crew, et donne donc lieu à des battles, souvent assez impressionnants ! La compétition est aussi au cœur de cette pratique, mais toujours dans de bonnes vibes. Le Breaking a fait sa grande entrée au JO de Paris cette année, mais elle l’a aussi fait chez S.W.A.G. Studio, dans notre nouveau studio de danses urbaines à Marseille. Enseignée par Conejo, notre nouvelle pépite tout droit venu de Colombie, les cours de Break Dance ont pour vocation de rendre accessible une discipline mythique à un public débutant. Découvrez les origines et références de cette discipline emblématique dans cet article, et laissez vous tenter par un cours dans notre studio sur le Vieux Port à Marseille. Le Break Dance : à l’aurore du mouvement hip-hop Le Break fait partie des danses estampillées hip-hop, de la même manière que le Locking et le Popping. Aussi appelé Breaking et B-Boying, cette discipline est une pure création urbaine, née dans la rue et faite pour la rue. Créé et cultivé à New-York dans le quartier du Bronx des années 70, le Breaking réunit d’abord de jeunes afro et latino-américains. Inspirés par des différents styles comme la capoeira, le kung-fu, les danses traditionnelles africaines et cubaines, les premiers danseurs laissent libre cours à leur créativité, accompagnés par un DJ qui donne le rythme en scratchant sur des vinyles de Funk, Soul ou Disco. Sur fond de misère sociale, ravage de gang, violence quotidienne et crise économique, les communautés discriminées et délaissées par l’Etat se réunissent à même le trottoir, et commencent à organiser des fêtes, les fameuses Block Party ou Jam à l’époque. Des systèmes sons bidouillés dans des coffres de voiture, des messages diffusés par hauts parleurs en guise de cartons d’invitation, la débrouille est au cœur de cette culture urbaine naissante. De cette ambiance improvisée implantée dans un décor urbain fait de terrains vagues, d’immeubles désaffectés naîtra l’un des mouvements culturels les plus importants de notre histoire moderne, le hip-hop ! Kool Herc, le DJ papa du Break Comme chaque mouvement culturel, le Break a ses précurseurs et ses pères. Et pour le Breaking, impossible de ne pas mentionner DJ Kool Herc, carrément considéré comme le père fondateur du hip-hop. Originaire de Jamaïque, il émigre aux États-Unis et s’installe dans le sud du Bronx. Passionné de musique et inspiré par les fêtes de plein air jamaïcaines, il est le premier DJ à organiser des soirées, d’abord dans le Cedar Park, à quelques blocs de chez lui, puis au beau milieu des rues du Bronx. Kool Herc est celui qui introduira les sound systems jamaïcains aux États-Unis. Les sound systems jamaïcains sont des ensembles d’équipements audio, souvent composés de puissantes enceintes, utilisés pour organiser des fêtes de rue où l’on joue du reggae, du ska ou du dancehall. En Jamaïque, ces fêtes étaient des événements sociaux majeurs, attirant des foules importantes. Les « selectors » (DJ) jouaient des morceaux et les « deejays » (équivalent des MCs aujourd’hui) improvisaient des paroles sur les rythmes. À son arrivée dans le Bronx, Kool Herc a adapté le concept des sound systems jamaïcains aux quartiers de New York. Il a commencé à organiser des fêtes dans les parcs et les centres communautaires, notamment la fameuse fête d’anniversaire de sa sœur Cindy en 1973, qui est souvent considérée comme l’un des événements fondateurs du hip-hop. En bref, c’est bien Kool Herc qui est à l’origine de toute l’ambiance festive du hip-hop, l’intégration des danseurs y compris ! C’est même lui qui les nommera les B-Boys et B-Girls. Il a su créer une atmosphère inédite pour l’époque, où chaque élément artistique est aussi important qu’un autre. DJ, Breaker, Bboy, Graffeur, Beat Box, jusqu’au bout art de rue, comme le résume si bien la Fonky Family. https://www.youtube.com/watch?v=ubBeZRc7B90 À l’origine du terme Break Le terme Break est en réalité le produit d’une innovation musicale, puisque la danse a trouvé tout son caractère à travers l’amplitude laissée par les DJs. Break qui signifie littéralement “casser” est une référence aux intervalles entre chaque vinyle. C’est donc Kool Herc qui aurait eu l’idée de laisser ces temps de break un peu plus long afin de donner plus de temps aux danseurs de performer. En musique, le terme Break renvoie lui aussi à une partie distincte du morceau, généralement une performance solo de l’un des musiciens. On reste donc dans la même idée de mettre quelqu’un en avant, de lui laisser le feu des projecteurs le temps de quelques instants. C’est donc au beau milieu de toute cette énergie créatrice que le Break se développe, en synchronisation avec la musique hip-hop. Les vinyles s’enchaînent pendant les célébrations, et les B-Boys et B-Girls peaufinent leur technique, rassemblent leurs idées et créent une discipline à part entière. Les années 80, l’âge d’or du Break Dance Jusqu’à fin 70, le Break Dance reste une discipline de rue, relayée à une culture underground, qui ne cesse pourtant de grimper en popularité. Début 80, il commence à se faire connaître au-delà des quartiers de New York, notamment grâce au cinéma. Il fait quelques belles apparitions dans des films, des émissions de télévision et des compétitions. Parmi les plus célèbres ; Wild
Le Litefeet : la dernière vague hip-hop made in New-York enseignée à Marseille !

Date : 04/03/2024Écrit par Jeanne Guendoul Le Litefeet : la dernière vague hip-hop made in New-York enseignée à Marseille ! Aujourd’hui on voulait vous parler de la plus jeune des danses hip-hop que l’on a le plaisir d’enseigner à S.W.A.G. Studio Marseille, le Litefeet ! Le plus souvent pratiqué en crew, le LiteFeet est une danse qui se veut fédératrice et unificatrice. Un jeu de jambes furtif et précis, des poses dans le style du Break, et une énergie presque vindicative, le Litefeet explore les origines du hip-hop tout en jouant sur un terrain stylistique frais et novateur. Souvent assimilé au Break, le Litefeet est pourtant un style à part entière qui évolue selon ses propres règles et références. Véritable discipline underground (souterraine dans tous les sens du terme), le Litefeet est bien plus qu’une danse. C’est tout un lifestyle à découvrir, et Pierre Zeltner notre professeur est un guide passionné et aguerri, qui a peaufiné sa technique à New-York avec de vraies références de la discipline. Apprenez-en plus sur cette danse qui a déclenché un raz-de-marré dans les métros de The Big Apple dans cet article, et venez tester tout ça chez S.W.A.G. Studio Marseille ! La jeunesse du Bronx, pionnière du Litefeet Le Litefeet est une danse particulièrement jeune, qui a émergé au début des années 2000. Née en plein quartier du Bronx par une jeunesse bercée par la culture hip-hop, le Litefeet est une discipline novatrice, qui a fait du décor souterrain son terrain de jeu favori. Largement influencé par le Break Dance et le Harlem Shake, (un move qui remontant aux années 80 qui consiste à faire trembler tout son buste, épaule comprises, dans un style momie ressuscitée. Le Litefeet a su développer un style unique et innovant. Lite Feet = « being light on your feet, » ce qui signifie littéralement être léger sur ses pieds. Le style est aérien, fluide, et requiert pas mal d’agilité ! Les moves du Litefeet Le Litefeet se distingue facilement grâce à quelques moves emblématiques de la discipline. Les principaux pas du Litefeet se distinguent par leur rapidité, leur agilité et leur caractère improvisé. 4 principaux à connaître : 1. Chicken Noodle Soup Le « Chicken Noodle Soup » est l’un des mouvements les plus emblématiques du LiteFeet. Il combine des mouvements de bras et de jambes de manière synchronisée. Le nom de ce mouvement provient d’une chanson de DJ Webstar et Young B, « Chicken Noodle Soup », qui a popularisé ce style de danse dans les rues de Harlem. https://www.youtube.com/watch?v=sFav9P54JUA 2. Tone Wop Le « Tone Wop » consiste à sauter sur un pied tout en balançant l’autre jambe en l’air de manière rythmique. Ce pas est souvent utilisé comme base pour les variations ou les combinaisons avec d’autres mouvements. Il a pas mal évolué au fil du temps et est aujourd’hui souvent utilisé comme transition pour passer d’un mouvement à un autre. 3. Lock-In Le « Lock-In » est un mouvement qui consiste à immobiliser une partie du corps tout en continuant à danser avec les autres parties. Ce pas est souvent utilisé pour marquer une pause dans la danse ou pour ajouter un effet drama à la performance. Le « Lock-In » peut être combiné à n’importe quel autre mouvement pour apporter une variante stylistique. 4. Rev Up Le « Rev Up » est un mouvement où les danseurs effectuent un mouvement circulaire avec le pied tout en tournant sur place. Il donne l’impression de « remonter » une machine, d’où le nom « Rev Up. » Le métro newyorkais, le décor contemporain du Litefeet Le Litefeet n’exploite pas seulement le corps. Son décor fait partie intégrante de la discipline, notamment à New-York où le phénomène a pris de l’ampleur au fil des rames de métro. Un crew sort de lot et a suscité pas mal d’intérêt, les W.A.F.F.L.E (We Are Family For Life Entertainment), une bande de danseurs originaires du Bronx et de Harlem, devenus de véritables vedettes sur Youtube. Définitivement rebelles dans l’âme, les W.A.F.F.L.E se sont fait un nom en performant dans le métro new yorkais, sans hésiter à exploiter tout le décor. Wagon, sièges, escaliers, leurs figures et acrobaties ne connaissent pas de limite et s’intègrent parfaitement au théâtre métropolitain. En retour, les passagers sont mis à contribution à la fin de chaque perf, quelques dollars dans une casquette suffisent à continuer de motiver les artistes. https://www.youtube.com/watch?v=O60ZhJBBQmE Les vidéos virales de danse et les compétitions de rue ont aidé le style à se répandre au-delà de New York, atteignant des danseurs du monde entier. Le Litefeet a même fini par se faire remarquer dans l’industrie musicale, avec des artistes populaires comme Chris Brown et Beyoncé qui ont intégré quelques éléments de la danse dans leurs clips. Malheureusement, la viralité des vidéos tournées dans le métro n’est pas passée inaperçue auprès des autorités municipales de New-York, et le Lite Feet en est banni depuis 2015. Cette décision est venue ébranler une longue tradition new-yorkaise, qui a inspiré plus d’un pays, la sous-culture urbaine, c’est-à-dire l’exposition sauvage de pratiques artistiques diverses. Le métro de The Big Apple a toujours été un lieu d’expression pour des artistes. Saxophonistes, chanteurs, breakers, et performeurs en tous genres ont élu domicile dans les artères de la ville, et ont contribué à la promouvoir. La communauté du Litefeet a très mal réceptionné la nouvelle, mais ne s’est pas éteinte pour autant ! Mise en lumière du Litefeet par Scott Carthy Un réalisateur irlandais a été tellement séduit par l’essence du Litefeet qu’il a décidé d’y consacrer un documentaire. Scott Carthy s’est intéressé au mouvement des jeunes danseurs de rue de New York, passionné par l’énergie, l’histoire et l’esprit communautaire qui entourent les disciplines. Son documentaire « Litefeet« , sorti en 2014, explore l’univers du Lite Feet et son impact sur la culture urbaine new-yorkaise. Carthy a voulu montrer la dimension humaine de cette danse, en mettant en lumière les histoires des jeunes danseurs qui la pratique comme un véritable mode de vie. On vous met le lien, le docu vaut vraiment le détour ! https://www.youtube.com/watch?v=tAfqPGhAZms Les cours