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Date : 04/03/2024
Écrit par Jeanne Guendoul

Cours de Twerk avec S.W.A.G. Studio : la technique enfin rendue accessible aux débutant·es

Quand on vous dit Twerk, vous pensez probablement à Nicki Minaj remuant frénétiquement son imposant fessier à peine couvert de latex couleur lila. Et vous avez raison. Mais le Twerk est bien plus qu’une chorégraphie de clip, c’est un univers à part entière qui porte une vraie histoire et un vrai message. Des mouvements rapides et rythmés des hanches et des fessiers combinés à des vibrations bouillonnantes, le Twerk ne manque pas de susciter de vives réactions ! Régulièrement incriminée et relayé au rang de danse provocante sans profondeur, cette discipline peut parfois intimider les plus novices. Et pourtant, sa pratique offre de nombreux bénéfices, à la fois psychiques et corporels. À travers l’exploration de son énergie féminine, mais aussi d’un bon cardio, on ressort d’un cours confiant, prêt·e à passer une journée de ouf.

Le Twerk est aujourd’hui une danse extrêmement plébiscitée, reprise par une multitude de mouvements culturels. Aussi stylée qu’amusante, la danse Twerk est un vrai exutoire qui permet de se reconnecter à son corps tout en prenant confiance en soi. Nous sommes super fières de vous proposer un cours de Twerk dans notre studio de danse marseillais tous les dimanches de 14h à 15h30. Enseigné par Yulia, notre nouvelle étoile ukrainienne (qui est moins ballerines que poom-poom short), ce cours vous promet de beaux moments de complicité et de dépassement de soi, le tout sur des sons tous plus entraînants les uns que les autres. Apprenez-en plus sur les origines du Twerk, sa technique, et ses vertus thérapeutiques dans cet article, et venez tester le cours dans notre studio à Marseille

Le Twerk, une danse émancipatrice

Miley Cyrus au Music Video Awards de 2013, Beyonce, Rihanna, ou encore Lizzo, Missy Elliott et bien d’autres artistes féminines pratiquent le Twerk pendant leurs shows ou dans leurs clips. Bien plus qu’une simple tendance popularisée par le Hip-Hop ou sur les réseaux sociaux, le Twerk est devenu un symbole d’émancipation pour de nombreuses femmes à travers le monde. Aujourd’hui redéfini comme une forme d’expression corporelle libératrice, le Twerk permet aux danseuses (et danseurs) de se réapproprier leur corps, d’affirmer leur confiance en eux·elles-mêmes et de célébrer leur sensualité sans complexe, bien loin des injonctions patriarcales. Plus qu’une danse, le Twerk devient un espace de revendication où la féminité, la force et l’affirmation de soi prennent le dessus sur les regards extérieurs et les stéréotypes.

Des origines afro-descendantes

Le terme Twerk naît d’une contraction du Twist et du Jerk, deux danses très pratiquées dans les années 60 aux États-Unis. Il est employé pour la première fois en 1993 par DJ Jubilee, un rappeur originaire de la Nouvelle-Orléans. On vous laisse admirer son clip (déso pour la qualité) où vous pourrez admirer les premiers twerks immortalisés par une caméra. 

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Mais les racines du Twerk remontent à bien plus loin que les années 90. Comme beaucoup de danses urbaines, il est très difficile de pointer précisément une influence plutôt qu’une autre, on trouve des similitudes dans quelques danses afro-descendantes que nous nous contenterons de nommer. Première team, le Twerk serait une extension du Mapouka, une danse ivoirienne qui a émergé au tout début des années 90 avant d’être censurée par le Conseil National de la Communication Visuelle. Deuxième team, le Twerk voit le jour à Harlem au sein des communautés afro-américaines adeptes du couper-décaler, un genre directement hérité des africains esclavagisés. Quoi qu’il en soit, le Twerk est clairement une danse afro-descendantes qui a été longtemps dissociée des autres danses en raison de son style jugé trop suggestif en Occident. 

Le Twerk, une force vibratoire mondiale

Aidé par des artistes mondialement reconnu·es, le Twerk est aujourd’hui sorti de son coin, et a déferlé comme un raz de marée partout dans le globe. Au Brésil par exemple, le Twerk fait partie intégrante de la culture festive locale. Le Funk brésilien moderne, assez sulfureux il faut le dire, en a fait l’un de ses emblèmes, et les danseuses ne se gênent absolument pas en soirée pour bouger leurs fesses comme bon leur semble. Même chose du côté des Caraïbes, avec une culture de la danse très incorporée au quotidien des locaux. De l’Amérique latine à l’Europe, en passant par l’Afrique et l’Asie, cette danse dynamique a transcendé ses origines pour s’adapter à des contextes culturels variés tout en conservant son essence. Cette expansion mondiale témoigne de son pouvoir d’attraction, mais aussi de son rôle comme outil d’expression corporelle et de célébration des identités culturelles à travers le mouvement.

L’énergie féminine au cœur de la pratique du Twerk

Certain·es professeur·es soulignent souvent la résilience qu’apporte la pratique du Twerk aux élèves. Le fait de remuer toute la partie basse du corps et d’onduler son corps de façon sensuelle et affirmée produit un effet libérateur presque instantané. Dans certaines cultures africaines, le bas du corps est associé à une énergie féminine puissante contenue au niveau des organes sexuels. Fanny Sosa, performeuse de Twerk raconte : “Twerker permet de se connecter au chakra originel, il permet de se connecter à l’énergie Kundalini, qui se situe dans les parties génitales, dans votre utérus. C’est cette force sombre, humide et sexuelle qui a été diabolisée pendant des millénaires, et qui est un terreau fertile de spiritualités et de connexions”. Pas de doute, le Twerk est un outil d’exploration et de croissance spirituelle, un seul cours chez S.W.A.G. vous permettra de n’en plus douter ! 

Libérer son corps et son mental

Les mouvements répétitifs et intenses des hanches aident les danseurs à se reconnecter à leur corps de manière instinctive et décomplexée. Chaque mouvement invite à abandonner les tensions, à lâcher prise et à se libérer des injonctions sociétales qui imposent souvent des normes de posture, de comportement, de mœurs. Quand on twerk, on explore sa sensualité dans un safe place où le jugement n’a pas sa place. Sur le plan mental, il offre une forme d’évasion, une expérience cathartique où le rythme et l’énergie prennent le dessus sur le stress et les pensées négatives. Danser le Twerk devient alors un acte d’affirmation personnelle et une célébration du corps en mouvement, dans toute sa puissance et sa diversité.

 

Une danseuse en a même fait son nerf de guerre, et a largement contribué à intégrer le Twerk dans beaucoup de studios de danse français. Maïmouna Coulibaly est une danseuse chorégraphe qui a fait ses débuts dans les années 90 et qui est aujourd’hui une grande figure du Twerk avec son concept Bootytherapy. Convaincue du pouvoir thérapeutique de la pratique du Twerk, Maïmouna a développé ses cours au fil de ses rencontres avec des femmes. La plupart d’entre elles ont subi des traumas plus ou moins importants, mais toutes ont su s’en détacher pour mieux avancer, et tout ça grâce à la libération de leur bassin ! Cette extériorisation du mental à travers le bas du corps est selon absolument essentiel pour reconnecter avec son énergie initiale. 

Les cours de Twerk avec S.W.A.G. Studio

Enseigné avec fraîcheur et bonne humeur par Yulia, notre professeure tout droit arrivée d’Ukraine, les cours de Twerk avec S.W.A.G. sont faits pour les débutant.es qui souhaitent lâcher prise et reconnecter avec leur corps. Sur des sons de Dancehall, de rap ou de pop, on commence par apprendre à isoler le bas du corps, puis à le bouger en rythme. Petit à petit, on commence à mixer des pas, à maîtriser des poses et à accélérer la cadence. Toujours dans une ambiance safe, on évolue ensemble, on s’affirme de plus en plus, et on bonifie son énergie féminine. Yulia est aussi une grande pédagogue qui met un point d’honneur à transmettre la technique du Twerk du mieux possible. Hormis l’isolation du bas du corps, le Twerk demande également pas mal d’entraînement pour enchaîner les moves et les poses. Car non, le Twerk ne se pratique pas que debout, il existe une multitude de variantes, plus stylées les unes que les autres, que seul un travail avec un·e professeur·e vous permettra de maîtriser. En haut, en bas, contre un mur, à même le sol, bref on vous conseille de venir découvrir tout ça en cours ! Rdv tous les dimanches de 14 h à 15 h 30 à S.W.A.G. Studio Marseille au 3 rue Fortia dans le 1ᵉʳ. Réservez vite votre créneau, les places s’envolent comme des oiseaux en pleine migration. 

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